Mont Blanc par Gonella : voie normale italienne du Mont Blanc
Moins parcourue que sa cousine française, la voie normale italienne propose une ascension du Mont Blanc plus esthétique, plus difficile, plus sauvage. C’est une belle alternative pour celles et ceux qui veulent vivre la haute montagne dans un esprit plus authentique, loin des foules du Goûter.
Depuis le refuge Gonella, perché à 3071 mètres, on remonte le vaste glacier du Dôme jusqu’au col des Aiguilles Grises, avant de rejoindre le Dôme du Goûter, où l’itinéraire rejoint la voie normale française. La montée se poursuit alors par l’arête des Bosses jusqu’au sommet.
Ce parcours, réalisé pour la première fois à la descente le 1er août 1890 par Giovanni Achille Ratti – futur pape Pie XI – et ses compagnons, reste aujourd’hui encore un itinéraire de connaisseurs. Il demande de l’endurance, une bonne acclimatation, une habitude de la marche glaciaire et un goût certain pour les ambiances alpines grand format.
Pas de remontées mécaniques ici : tout se fait à la force des jambes, dans un décor grandiose où le Mont Blanc se mérite à chaque pas. C’est un itinéraire que je recommande aux alpinistes qui cherchent une vraie aventure en altitude, dans un cadre préservé et spectaculaire.
Si nous n’avons jamais fait de montagne ensemble, toute ascension du Mont Blanc sera systématiquement précédé de 3 jours d’alpinisme ensemble, pour que vous découvriez l’activité, le milieu, le matériel, et que nous évaluions ensemble la cohérence du projet, vos aptitude physiques et psychologiques, ainsi que votre réaction à l’altitude.
Important : La réservation dans les refuges du Mont Blanc devient très compliquée, même en s’y prenant tôt. Contactez-moi bien en avance.
Départ dans la matinée pour le refuge de Gonella depuis le Val Veny (1730m) en Italie. De là, début de l'approche et de l'ascension. Nuit au refuge Gonella (3071m).
Départ dans la matinée pour le refuge de Gonella depuis le Val Veny (1730m) en Italie. De là, début de l'approche et de l'ascension. Nuit au refuge Gonella (3071m).
Nous rejoignons le piton des Italiens par le glacier ou par l'arête des Aiguilles Grises, selon les conditions du glacier.
Nous passons le col du Dôme (4236m) puis l'abri Vallot (4362m). A partir de ce point, la physionomie de l'ascension change. Nous suivons une arête de neige et glace de plus en plus effilée. Ce sont les Bosses, le passage le plus difficile physiquement pour les ascensionistes. Enfin, nous atteignons le sommet, vers la mi-journée. Si les conditions le permettent, nous profitons du moment et de la vue, avant d'envisager la redescente au refuge du Goûter, ou sur les Cosmiques par les 3 Monts pour une traversée encore plus belle.
Note importante : La descente du sommet se fait par le même itinéraire, avec certains passages parfois raides et exposés. Il est donc primordial d'être lucide et honnête quant à son état physique à la montée, afin de ne pas forcer le passage pour rejoindre le sommet et de s'y trouver trop épuisé pour redescendre en sécurité.
Par ailleurs, le vent, le froid, la visibilité sont des freins voire des obstacles à l'ascension, parfois non prévisibles. Ils font partie des activités de haute montagne, et doivent être acceptés.
Ainsi, l'évaluation de la condition physique des participants, les conditions météo et terrain est laissée à mon appréciation.
Tôt le matin, nous redescendons l'arête du Goûter jusqu'au refuge de Tête Rousse. Puis, descente au Nid d'Aigle, où nous prenons le tramway jusqu'au col de Voza, et enfin le télécabine qui nous ramène aux Houches.
Si nous sommes au refuge des Cosmiques, nous remontons à l'Aiguille du Midi par le glacier, ou l'arête des Cosmiques pour une fin encore plus belle !
- Sac à dos 40L avec attache piolet
- Chaussures rigides de haute montagne
- Crampons acier adaptés à vos chaussures (possibilité de prêt)
- Piolet droit (possibilité de prêt)
- Baudrier (possibilité de prêt)
- Casque d'alpinisme (possibilité de prêt)
- Des guêtres si votre pantalon le nécessite
- Batons téléscopiques recommandés
- Une veste coupe vent déperlante (type Gore-Tex)
- Deux couches thermiques (polaire, doudoune)
- Un pantalon d'alpinisme (déperlant et doublé)
- Guetres
- Une paire de gants légers
- Une paire de gants chauds ou moufles
- Sur-gants éventuellement
- Bonnet, buff
- Lampe frontale chargée
- Une paire de lunette de catégorie 4
- Un masque de ski en cas de mauvais temps
- Crème solaire haute protection
- Pharmacie personnelle (compeeds, pansements, dolipranes et/ou aspirine, smecta...)
- Une gourde 1L minimum et/ou thermos
- Nourriture (graines, barres de céréales, pique-nique)
- Vêtements plus légers pour les nuitées en refuge (collant, t-shirt)
- Drap de soie
- Trousse de toilette minimaliste
Oui, l’ascension du Mont Blanc par Gonella est généralement considérée comme plus difficile que celle par le Goûter. L’itinéraire est plus long, plus glaciaire, et ne bénéficie d’aucune aide mécanique (pas de train ni de téléphérique). Il faut une bonne condition physique, une bonne acclimatation et un minimum d’expérience alpine pour s’y engager.
L’itinéraire du Mont Blanc par Gonella présente certains risques objectifs, notamment liés aux crevasses et aux chutes de séracs lors de la remontée du glacier. A la descente, si nous choisissons l’itinéraire par la voie normale française, nous traversons le couloir du Goûter, connu pour ses chutes de pierres. En résumé, les dangers sont bien réels, le Mont-Blanc qui plus est par la voie italienne reste une course d’altitude sérieuse qui nécessite vigilance et expérience en montagne.
Il existe deux options principales pour rejoindre le refuge Gonella :
Par la route : en voiture ou en taxi jusqu’à Val Veny, au fond de la vallée de Courmayeur, côté italien. Ensuite, il faut monter à pied jusqu’au refuge Gonella (environ 3 à 4 h de marche).
À pied depuis la France : en traversant la Vallée Blanche depuis l’Aiguille du Midi, puis en descendant à Courmayeur par la Skyway Monte Bianco. Cette option offre une belle approche, dessine une belle boucle avec une nuit confort à Courmayeur.
Le sommet du Mont Blanc est situé à 4810 mètres d’altitude. Les conditions peuvent y être très rudes, même en plein été : vent fort, froid intense, visibilité réduite. Je choisis toujours la fenêtre météo la plus favorable possible, mais il faut être prêt à évoluer dans un environnement exigeant et changeant.
Oui, comme pour toute ascension au-dessus de 4000 mètres, les effets de l’altitude peuvent se faire sentir : essoufflement, maux de tête, nausées. Une bonne acclimatation est indispensable, et je l’intègre dans le programme avec une nuit en altitude et un rythme d’ascension progressif.
Oui, bien sûr. La sécurité passe toujours en premier. Si les conditions deviennent mauvaises ou si vous ne vous sentez pas capable de continuer, nous décidons ensemble de faire demi-tour. L’objectif, c’est l’expérience, pas le sommet à tout prix.
En direct avec votre guide, du premier contact jusqu'au sommet.
Créatif et flexible
Un cadre souple pour imaginer, chaque jour, l’itinéraire ou l’activité la plus juste selon le groupe et les conditions.