Mont Blanc voie normale du Goûter : première ascension en 1786, le Mont Blanc est par son altitude et par son rôle dans l’histoire de l’alpinisme un incontournable des Alpes. De partout on le voit, il culmine, exposant versant nord de terribles glaciers, à l’est les 3 monts, côté italien ses parois abruptes. Tentez son ascension sur 3 jours par la voie normale, en dormant aux refuges du Goûter et de Tête Rousse.
L’ascension du Mont Blanc est un effort d’endurance long et éprouvant en haute altitude, dans un milieu qui peut rapidement devenir hostile. Il est nécessaire d’être habitué à évoluer en montagne dans des terrains techniques (neige, arêtes effilées, pierriers, éboulis, désecalades) pour pouvoir monter et redescendre du sommet avec la marge suffisante.
Si vous n’avez jamais fait d’alpinisme, et que nous n’avons jamais fait de montagne ensemble, je vous proposerai systématiquement un stage de découverte de l’alpinisme obligatoire, plus tôt en saison ou l’année précédente. Vous découvrirez l’activité, le milieu, le matériel, et nous évalurons ensemble la cohérence du projet, vos aptitude physiques et morales, ainsi que votre réaction à l’altitude.
Important : La réservation dans les refuges du Mont Blanc devient très compliquée, même en s’y prenant tôt. Contactez-moi bien en avance.
Départ dans la matinée pour le refuge de Tête Rousse, en prenant le télécabine puis le tramway du Mont Blanc jusqu'au Nid d'Aigle. De là, début de l'approche et de l'ascension. Nuit au refuge de Tête Rousse (3167m).
Départ dans la matinée pour le refuge de Tête Rousse, en prenant le télécabine puis le tramway du Mont Blanc jusqu'au Nid d'Aigle. De là, début de l'approche et de l'ascension. Nuit au refuge de Tête Rousse (3167m).
Départ le matin au petit jour. Nous passons le couloir du Goûter avec de la visibilité, puis remontons l'arête mixte, un peu technique, jusqu'au refuge du Goûter (3835m). Nous prenons pied sur le glacier. Encordés, crampons au pieds et piolet à la main, nous remontons les pentes sous le Dôme du Goûter, passons le col du Dôme (4236m) puis l'abri Vallot (4362m). A partir de ce point, la physionomie de l'ascension change. Nous quittons les larges pentes pour une arête de neige et glace de plus en plus effilée. Ce sont les Bosses, le passage le plus difficile physiquement pour les ascensionistes. Enfin, nous atteignons le sommet, vers la mi-journée. Si les conditions le permettent, nous profitons du moment et de la vue, avant d'envisager la redescente au refuge du Goûter.
Note importante : La descente se fait par le même itinéraire, avec certains passages parfois raides et exposés. Il est donc primordial d'être lucide et honnête quant à son état physique à la montée, afin de ne pas forcer le passage pour rejoindre le sommet et de s'y trouver trop épuisé pour redescendre en sécurité. Par ailleurs, le vent, le froid, la visibilité sont des freins voire des obstacles à l'ascension, parfois non prévisibles. Ils font partie des activités de haute montagne, et doivent être acceptés.Ainsi, l'évaluation de la condition physique des participants, les conditions météo et terrain sont laissées à la bonne appréciation du guide de haute montagne.Les cordées en montagne sont solidaires. Dans le cas d'un client sur deux n'étant pas en état de poursuivre l'ascension, tout le groupe redescend.
Tôt le matin, nous redescendons l'arête du Goûter jusqu'au refuge de Tête Rousse. Puis, descente au Nid d'Aigle, où nous prenons le tramway jusqu'au col de Voza, et enfin le télécabine qui nous ramène aux Houches. Petit verre en vallée pour conclure cette aventure !
- Sac à dos 40L avec attache piolet
- Chaussures rigides de haute montagne
- Crampons acier adaptés à vos chaussures (possibilité de prêt)
- Piolet droit (possibilité de prêt)
- Baudrier (possibilité de prêt)
- Casque d'alpinisme (possibilité de prêt)
- Des guêtres si votre pantalon le nécessite
- Batons téléscopiques recommandés
- Une veste coupe vent déperlante (type Gore-Tex)
- Deux couches thermiques (polaire, doudoune)
- Un pantalon d'alpinisme (déperlant et doublé)
- Vêtements plus légers pour les nuitées en refuge (collant, t-shirt)
- Guetres
- Une paire de gants légers
- Une paire de gants chauds ou moufles
- Sur-gants éventuellement
- Bonnet, buff
- Lampe frontale chargée
- Une paire de lunette de catégorie 4
- Un masque de ski en cas de mauvais temps
- Crème solaire haute protection
- Une gourde d’au moins 1,5 L et/ou thermos
- Nourriture (graines, barres de céréales, pique-nique)
L’ascension du Mont Blanc n’est pas une simple randonnée. Il faut être en bonne forme physique, avoir une bonne endurance, et idéalement une première expérience en haute montagne. Avant l’ascension, je propose toujours des journées de préparation technique et d’acclimatation.
La saison idéale va de mi-juin à début septembre. En dehors de cette période, les conditions sont souvent trop techniques ou dangereuses.
L’altitude peut provoquer des maux de tête, nausées, essoufflement, troubles du sommeil… Ces réactions sont normales et varient d’une personne à l’autre. Pour limiter ces effets, on prévoit toujours une acclimatation progressive dans les jours précédents le sommet. En tant que guide, je surveille attentivement votre état tout au long de l’ascension. Si nécessaire, nous adaptons le rythme, faisons des pauses plus longues, ou redescendons — la sécurité passe avant tout.
Oui. Il faut être capable de marcher 8 à 12h en altitude, avec plus de 1 500 m de dénivelé positif le jour du sommet. Une bonne préparation physique en amont est vivement conseillée.
Je propose les deux. L’encadrement se fait en 1 guide pour 2 personnes maximum pour le sommet.
Je vous fournis une liste complète avant le départ. Vous aurez besoin d’un équipement d’alpinisme de base (crampons, piolet, baudrier, casque, chaussures d’alpi), de vêtements chauds et de montagne. Le matériel technique peut être prêté ou loué.
Le plus tôt possible ! La haute saison (juin à septembre) est très demandée, et les places en refuge sont limitées. L’idéal est de me contacter entre 3 et 6 mois à l’avance pour avoir le temps de planifier la préparation, réserver les hébergements et organiser l’acclimatation. Cela permet aussi d’échanger calmement sur vos objectifs, votre niveau et les options possibles.
En direct avec votre guide, du premier contact jusqu'au sommet.
Créatif et flexible
Un cadre souple pour imaginer, chaque jour, l’itinéraire ou l’activité la plus juste selon le groupe et les conditions.