Point culminant du massif à 2977m, le Grand Pic de Belledonne attire le regard de loin. Sa traversée est une superbe course rocher au coeur d’un massif sauvage, parfois nommée « petite traversée de la Meije ».
Approche longue, grosse ambiance, les difficultés sont toutefois toujours sous le IV, sans dépasser 3000m.Le lendemain matin tôt, nous remontons en direction de la face nord du Grand Pic en contournant le lac blanc, puis montons au col de la Balmette.
Quelques pas de 4 en dalles et ressauts se succèdent sur l’arête nord pour nous conduire au sommet du Pic Central. Quelques rappels, puis la traversée se poursuit avec en core un peu d’escalade jusqu’au sommet du Grand Pic. De là, nous rejoignons facilement la Croix de Belledonne.Redescente par le col de Freydan, le lac Blanc puis le ravin des Excellences.
Nous montons dormir au refuge Jean Collet depuis le Grésivaudan, au départ du parking de la Souille. Approche en fin de journée, avant de profiter de l'accueil chaleureux au refuge.
Nous pouvons aussi faire la course à la journée, en partant tôt et en étant rapide à l'approche.
Cette course s’adresse aux alpinistes initiés aux courses rocher, avec une bonne condition physique et le goût de l’effort en terrain alpin. L’itinéraire est long, sauvage, et demande de l’endurance, ainsi que d’affronter le vide.
L’ascension par l’arête du Grand Pic comporte des passages d’escalade facile (niveau II/III), souvent exposés. Il s’agit d’une course d’arête classique, réservée à ceux qui sont à l’aise sur le rocher et en milieu haute montagne.
L’ascension se fait en deux jours avec nuitée au refuge Jean Collet. Le sommet est atteint le deuxième jour après une longue approche et la traversée de l’arête. Prévoir entre 10 et 12 heures d’effort réparties sur les deux jours.
La traversée du Grand Pic de Belledonne est une bonne préparation pour la traversée de la Meije, l’ascension du Cervin, ou d’autres courses en rocher comme la traversée des Aiguilles du Diable, la traversée Charmoz Grépon.
Pour une ascension en mode estival, la période idéale va de juillet à octobre. En dehors de cette fenêtre, la neige rend la course et l’approche plus difficile, une alpiniste expérimenté peut alors envisager la traversée hivernale, bien plus difficile.
En direct avec votre guide, du premier contact jusqu'au sommet.
Créatif et flexible
Un cadre souple pour imaginer, chaque jour, l’itinéraire ou l’activité la plus juste selon le groupe et les conditions.
