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Photo du rédacteurBaptiste Locatelli

Traversée du Mont-Blanc, à la journée ! De l'Aiguille du Midi au téléphérique de Bellevue.

Un itinéraire renommé "la traversée des bennes" par Matthieu, une fois arrivés au téléphérique de Bellevue. En effet, nous étions partis le matin même à 6h10 par la première benne de l'Aiguille du Midi. Quel itinéraire, quelle journée, quelle classe ! Sans être l'exploit physique de l'année, monter le Mont-Blanc par les 3 Monts en 4h30 depuis l'Aiguille du Midi, se faire souffler par un fort vent à partir de l'épaule du Maudit - malheureusement atteindre sommet dans les nuages - descendre au refuge du Goûter en 1h30, puis poursuivre notre chemin en désescaladant l'arête du Goûter, traverser le Grand Couloir du Goûter pour arriver à Tête Rousse, et enfin se laisser glisser en luge dans les toboggans jusqu'au Nid d'Aigle... voilà une journée exceptionnelle qui ne manquait pas d'être sportive, d'audace et de panache ! En effet, j'avais dû - comme toujours cette année 2024 - remodeler les plans en dernière minute, pour m'adapter à la météo capricieuse. D'un Mont-Blanc par les 3 Monts en aller/retour, avec nuit aux Cosmiques, nous étions passé à une traversée avec nuit au refuge du Goûter. Je craignais l'éventuelle chaleur sur notre trajet retour, et lui préférais la descente rapide par l'arête des Bosses puis le Dôme sur le refuge du Goûter. Le lendemain, nous n'aurions alors qu'à passer le couloir pour retourner en vallée. Mais le mauvais temps et l'orage se sont de nouveau invités dans les prévisions de vendredi ! Alors, si Matthieu était surffisament en forme, je préférais largement passer tardivement le couloir du Goûter - alors en bonnes conditions, je l'avais repéré deux jours avant - plutôt que de me retrouver à le traverser le lendemain dans des pluies diluviennes. Pari gagnant ! Mon poulain avait encore une grande forme, et suite à une sieste réparatrice de 15 mn au milieu des crocs du hall d'entrée du refuge, nous continuons notre descente. Arriver au Nid d'Aigle n'était alors plus qu'une formalité.

Mais là où mon compagnon n'a pas manqué d'énergie et de volonté, c'est quand arrivés en avance d'une heure sur le train du Nid d'Aigle, il a accepté de poursuivre la marche par les rails, le col de Voza, puis le sentier balcon en forêt jusqu'à Bellevue ! Voilà quelqu'un qui partage le goût de l'effort, et du travail bien fait. Vaillament, et fièrement, nous avons donc rejoins le téphérique, pour retrouver en 20 minutes la vallée, aux Houches. Une jonction de bus plus tard, et nous étions à 18h00 sur la place de l'AIguille du Midi, d'où nous avions décollé 12 heures plus tôt. La classe !

Bravo Matthieu pour ton endurance, ta détermination et ta résistance à l'effort. Un projet enfin concrétisé, après un but mauvais temps l'an dernier. La patience paye !



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